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Interview Scale up avec Vincent Huguet, Co-CEO et Co-fondateur de Malt

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Interview Scale up avec Juliette Lévy, fondatrice et CEO d’Oh My Cream.

### Nicolas Micallef et Jules Dubois se sont confiés à Challenges Magazine pour partager leur vision du bureau comme levier de transformation des entreprises.

Convaincus qu’un espace de travail bien pensé est un outil formidable et indispensable pour les entreprises qui veulent aller loin et vite, Nicolas et Jules reviennent sur l’origine de l’aventure Factory, le métier aujourd’hui et les clients.

Un article à découvrir ici : **https://www.challenges.fr/entreprise/en-forte-croissance-factory-reinvente-les-espaces-professionnels-de-demain_899090**

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Factory dans Challenges Magazine.

### Le pôle immobilier de Factory fait parfois des miracles. 

Il faut dire que le brief de Marie Lichtenberg, fondatrice de la marque de bijoux éponyme, était précis. Trouver son nouvel espace bureau-showroom dans un rayon de 200m de chez elle, au cœur de Saint Germain des Prés.

Avec de la persévérance, un peu de flair, des contacts précieux et un coup de cœur, Nicolas Hanart et son équipe ont pu lui trouver la perle rare : un appartement de réception au premier étage d’un hôtel particulier à très exactement deux minutes de chez elle à pied.

2 minutes, c’est précisément le temps qu’il faudra à Marie pour sortir de sa douche et se rendre dans son prochain showroom. C’est peut-être ça le nouveau télétravail ! <br><br><br>

Et pour fêter cette mission remplie en un temps record, Marie s’est prêté au jeu d’un shooting un peu décalé dans l’œil de Benjamin Loyseau.

Ouverture prévue pour octobre. Stay tuned… 

Pour en savoir plus sur Marie Lichtenberg : **https://marielichtenberg.com/fr/**

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Mission Saint Germain des Prés pour Marie Lichtenberg !

Prospectives

### Cette semaine c’est Nicolas Hanart Directeur du pôle Stratégie Immobilière (et pour l’anecdote, le premier métier de Factory), qui prend la parole dans Maddyness au côté de Fanny Lamarque Directrice de l’Environnement de Travail chez Keolis pour répondre à la question complexe : un bureau, combien ça coûte ?

Au quotidien, Nicolas aide les entreprises à mieux comprendre le coût réel de leurs espaces de travail afin de mieux les optimiser en se posant les bonnes questions.

En effet, le tableau de bord a commencé à glisser du coût au m² vers des indicateurs associés aux salariés eux-mêmes parce que, et cela ne vous a sans doute pas échappé, les entreprises doivent fournir bien plus que des m² pour faire revenir les équipes au bureau.

Et parce qu’un article ne suffira pas à couvrir le vaste sujet qu’est la stratégie immobilière, nous avons prévu de redonner la parole à Nicolas pour qu’il réponde à (presque) toutes vos questions.
Stay tuned…

L'intégralité de l'article publié le 04 juillet 2024 est disponible sur le site **[Maddyness](https://www.maddyness.com/2024/07/04/du-cout-au-m2-au-taux-depanouissement-des-collaborateurs-comment-redefinir-la-performance-de-mes-bureaux/)**

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Du coût au m² au taux d’épanouissement des collaborateurs : comment redéfinir les actifs immobiliers ?

### Soucieux de travailler l’expérience collaborateur jusque dans les moindres détails, nous avons eu envie de créer notre propre signature olfactive pour nos bureaux. La maison Quintessence, spécialisée dans la création d’identités olfactives pour les marques s’est alors imposée pour nous accompagner dans ce processus de création.
### On vous raconte ici les origines de cette histoire en donnant la parole à Valentine Pozzo di Borgo, fondatrice de Quintessence.

### Quelle est l’histoire de Quintessence ? Comment tout a commencé ?

Étudiante, je ne pensais pas me lancer dans la parfumerie, même si ma famille m’y prédisposait, étant moi-même l'arrière-arrière-petite fille de Xavier Givaudan, le fondateur de la société éponyme qui a inventé les premiers arômes de synthèse.

Mais il faut croire que l’histoire familiale m’a rattrapée car après des études à l’Université de Dauphine en finance, j’ai eu envie de fonder ma propre agence créative autour de l’olfactif. Ma mère m’a rejointe dans l’aventure et ensemble, nous avons inventé Quintessence pour accompagner les marques sur la création de leurs identités olfactives.

### Comment avez-vous rencontré Factory ?

J’ai rencontré Factory par l’intermédiaire du Directeur de Création Jérôme Laan qui est un bon ami. Nous avons rapidement évoqué l’idée de créer une identité olfactive pour les bureaux qui étaient alors en pleine rénovation.

Même si nous évoluons dans des métiers différents, je partage avec Factory l’idée qu’une expérience client, ou collaborateur, doit être pensée dans sa globalité. On a trop tendance à se limiter à ce qui est tangible et visible, alors que tous les sens sont en éveil quand on fait du shopping dans une boutique ou on travaille dans un bureau.

L’olfactif en particulier est un sens très puissant et souvent sous-estimé. C’est même le sens le plus puissant en termes d’émotion. Peu de gens savent décrire, et donc mettre à distance ce qu’ils sentent, alors qu’en réalité notre cerveau n’oublie jamais les odeurs qui l’ont marqué. Penser l’identité olfactive d’un lieu c’est permettre aux gens d’entrer en relation avec leur environnement et les gens qu’ils côtoient et cette idée de lien est aussi essentielle pour les marques que pour les entreprises.

En réalité, notre métier est assez proche de celui de Factory. Là où Factory retranscrit une culture de marque dans des espaces de travail, nous la retranscrivons dans une odeur.

### Comment êtes-vous intervenus dans nos bureaux ?

Choisir une odeur est très subjectif donc tout a commencé avec une discussion entre notre fragrance expert et Nicolas Micallef qui nous a parlé de sa vision de Factory, de ses envies, de goûts (et ses dégoûts). Pour que le travail soit intéressant, il faut une liberté totale. Il faut savoir écouter et décrire des émotions très personnelles. Le rôle de la fragrance expert est, à travers les mots et les images utilisés par le client, de retranscrire cette vision en senteurs.

Très vite, Nicolas nous a parlé des bureaux de Factory, non pas comme de simples espaces de travail et de production mais comme d’un lieu de vie ouvert à différents publics et dans lequel les équipes doivent se sentir bien. Il y avait une dimension hôtelière dans le projet.

Nous avons créé une odeur unique à Factory que nous avons appelé Tabac d’Argent. C’est une odeur à la fois très élégante mais aussi rassurante, avec des notes de bois, qui évoquent la solidité, la stabilité et en ce sens donnent confiance. C’est important dans les bureaux de ne pas être dérangé par une odeur mais d’être au contraire accompagné par elle.

### A quoi ressemblent vos propres bureaux ?

Nos bureaux sont terriblement bordéliques ! C’est une petite maison dans le 17ème arrondissement de Paris sur plusieurs étages, avec une jolie vue sur un coin de verdure et notre propre laboratoire. Et à l’intérieur, c’est une véritable ruche avec des colis, des gens, des idées, des envies qui vont et viennent sans arrêt. Nous sommes avant tout des créatifs et personnellement j’ai besoin de ce petit bazar et de cette énergie pour avoir des idées, avancer et bien travailler.

### Est-ce important de travailler dans un bel environnement ? Quels sont vos rituels pour vous mettre en travail ?

C’est important d’avoir un beau bureau, de se sentir bien, comme à la maison. Mais pour moi la créativité est synonyme de vie et j’ai besoin d’un brouhaha permanent. C’est pour ça que j’aime travailler dans les cafés. Je ne m’isole jamais. Ma porte est toujours ouverte. Et pour me mettre au travail, je marche dans Paris à grands pas.

### Enfin, quelle est votre définition du beau ?

C’est évidemment très subjectif mais si je creuse mes goûts personnels, j’aime le vert, le béton ciré pour la manière dont la matière prend la lumière, les odeurs de bois, et notamment de cèdre. Mais au-delà de cette liste, je crois que ce que je préfère c’est être surprise. J’aime l’inattendu, l’imprévu et ça se voit dans mes bureaux.

Pour en savoir plus sur Quintessence Paris : **https://www.quintessence-paris.com**

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Factory & Friends : Rencontre avec Valentine Pozzo di Borgo de Quintessence.

### Cette semaine c’est Adrien Pouillot, diplômé en sociologie et planneur stratégique chez Factory, qui prend la parole pour Maddyness et explique comment le bureau peut devenir l’allié de notre santé mentale.

La clef, comme souvent, est de s’intéresser aux usages et aux points de friction, comme le bruit par exemple, qui génèrent du stress et de l’agressivité.

Il s’agit également de créer des espaces qui facilitent la concentration à une époque où nous sommes de plus en plus confrontés à des difficultés d’attention. Et quand le design s’intéresse aux profils les plus atypiques, il bénéficie à tout le monde.

Mais il s’agit aussi de penser les espaces comme facilitateurs de liens car n’est ce pas la raison principale pour laquelle nous allons au bureau?

Bref un sujet aussi vaste que déterminant pour tous ceux qui s’intéressent au bureau de demain.

L'intégralité de l'article publié le 11 juin 2024 est disponible sur le site **[Maddyness](https://www.maddyness.com/2024/06/12/du-bureau-lessiveuse-au-bureau-refuge-comment-les-espaces-de-travail-peuvent-nous-guerir/)**

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Du bureau-lessiveuse au bureau-refuge: comment nos espaces de travail peuvent nous guérir.

### Jamais deux sans trois, SETEC Opency est la troisième rénovation que nous réalisons pour SETEC, un groupe d'ingénierie qui conçoit et accompagne des projets de construction complexes dans divers domaines. 

Cette fois-ci, le projet portait sur la rénovation d’un plateau de 800m2, située entre Bercy et la Gare de Lyon, dans un immeuble grande hauteur vieillissant. L'objectif ? Redynamiser l'espace de travail en passant d'un agencement fermé à un concept d'open space, favorisant ainsi la collaboration et le bien-être des 70 collaborateurs. Avec une attention particulière portée à l'ergonomie, SETEC Opency a investi dans des standing desks pour adapter les postes de travail à la physionomie individuelle de chacun.

Le projet s'est concentré sur la qualité du mobilier, avec des choix raffinés et uniques, alliant des pieds blancs et des plateaux effet bois, ainsi que des éléments de mobilier réalisés avec des matériaux innovants, comme la coquille d'huîtres utilisée dans la tisanerie. Tout au long du projet, nous nous sommes inspirés du métier de SETEC Opency, en mettant en valeur des matériaux nobles et des couleurs inspirées de l'univers du chantier. Nous avons également agencé les espaces afin de faciliter l’accès des employés à la vue exceptionnelle sur la Seine.

L'implication de SETEC Opency dans le processus de conception nous a permis de créer des espaces uniques et inspirants, où la fierté d'appartenance à l'entité se ressent à travers chaque détail. Avec une approche centrée sur l'analyse du cœur de métier et des besoins spécifiques des employés, SETEC Opency a réussi à transformer cet espace en un lieu où il fait bon travailler, reflétant l'identité et les valeurs de l'entreprise.

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Factory pour Setec Opency.

### Découvrez le point de vue d’Arthur de Charentenay, Directeur de la Transformation chez Factory, sur l’impact du dérèglement climatique sur les bureaux.

Au travail, le réchauffement climatique va entrainer trois nouveaux risques : des problèmes de santé inédits, de nouvelles fractures sociales et une chute importante de productivité. 
Et pourtant, ces risques sont souvent sous-estimés par les utilisateurs, au point de se demander si le monde du travail ne serait pas le grand oublié du réchauffement climatique. 

En plus de revenir sur les nouvelles réglementations qui poussent l’innovation, Arthur de Charentenay décortique le sujet en distinguant anticipation et prévention :
« Il y a le volet anticipation du désastre, la gestion des risques : s’il fait 38 degrés pendant huit semaines par an, au lieu de trois semaines, comment on gère ? Et il y a le volet participation aux actions de prévention : quelles actions on met en place aujourd’hui pour éviter que ces 38 degrés ne deviennent 40 ? Comment l’entreprise devient actrice et citoyenne du monde de demain - et comment elle embarque ses collaborateurs ? »

Un article qui ouvre des pistes de réflexion pour faire face à un phénomène aussi complexe que pressant.

L'intégralité de l'article publié le 23 mai 2024 est disponible sur le site **[Maddyness](https://www.maddyness.com/2024/05/23/des-cols-blancs-aux-cols-secs-comment-recruter-sous-38/)**

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Des « cols blancs » aux « cols secs » : comment recruter sous 38° ?

### L’histoire de notre collaboration avec Amélie Maison d’Art a commencé il y a quelques années déjà. Une rencontre et une philosophie commune nous ont amené à développer des projets ensemble. On vous raconte la genèse de cette histoire ici en partant à la rencontre d’Amélie du Chalard, fondatrice d’Amélie Maison d’Art.

### Quelle est l’histoire de Amélie Maison d’Art ? Comment tout a commencé ?
Tout a commencé avec un bagage familial propice : je n’ai aucun talent mais j’ai grandi en observant celui de ma maman, sculpteur, et j’ai été sensibilisée aux aspects business par mon père avocat d’affaires. J’ai donc développé assez vite à la fois une appétence pour le sous-jacent artistique et pour l’entreprenariat (en banque d’affaires small & mid cap). 

Je quitte donc le M&A fin 2015 et décide de créer Amélie Maison d’Art. J’habitais rue Jacob à Saint Germain des Prés au milieu des galeries et je constatais que les galeries avaient gardé une approche très traditionnelle et un peu rigide alors que toutes les industries essayaient d'améliorer leurs expériences clients. 

Mon souhait à l’époque était donc simple : comment bousculer les codes des galeries traditionnelles en repensant notamment l’expérience que l’on peut avoir dans leurs espaces ? 
 
### Comment avez-vous rencontré Factory ? 
J’ai rencontré Factory grâce à un client commun, Métafore, pour lequel nous gérons la curation artistique de leurs espaces. 

Nous avons beaucoup de points communs avec Factory en commençant par la philosophie globale : re-penser un métier traditionnel, offrir une approche holistique, sur-mesure, multi-services et très orientée clients et tout ça avec une grande agilité d’exécution. 

Nos enjeux clients sont proches également. En effet, nous avons deux pôles d’activité : un dédié aux particuliers et un dédié aux professionnels dans lequel il y a notamment des bureaux et sièges de sociétés (Antin Infrastructures, Freshfields, LVMH, etc.). Dans cette entité, nous sommes confrontés aux mêmes problématiques que Factory : offrir une prestation très personnalisée étonnante et différenciante qui épouse l’ADN de la marque. 
 
### Comment êtes-vous intervenus dans nos bureaux ? 
Nous sommes intervenus dans les bureaux de Factory en sélectionnant et en accrochant les œuvres des parties communes. Le premier accrochage est volontairement assez éclectique, sachant que chez Amélie Maison d’Art nous privilégions les œuvres abstraites et avons un gout assez prononcé pour la matière. Nous avons abordé la salle de restaurant avec un accrochage d’œuvres grand format qui explore une diversité de techniques (peintures, œuvres sur papier, photographies, etc.) pour réchauffer et animer ce grand espace. 

L’idée est de modifier cet accrochage régulièrement, le prochain que nous préparons sera plus radical et plus wabi sabi. 
 
### A quoi ressemblent vos propres bureaux ?
Nos bureaux principaux sont à l’étage de la galerie qui se trouve en rez de chaussée d’un hôtel particulier 18ème du 6ème arrondissement et ils dominent un grand jardin de 600m2. Ils sont sobres mais élégants : les bureaux ont été pensés par notre architecte Tess Walraven, le sol est en coco, le mobilier en noyer, tout est simple mais fonctionnel et chic. Il y a des tableaux au mur évidemment à côté de croquis d’artistes et de petits mots de remerciements de collectionneurs punaisés à côté.
 
### Est-ce important de travailler dans un bel environnement ?
Je suis convaincue que la phrase « un esprit sain dans un corps sain » pourrait aussi s’étendre à « un esprit sain dans un environnement sain ». Pour bien travailler, il faut se sentir dans son élément et l’environnement de travail participe de ce bien-être.
 
### Quels sont vos rituels pour vous mettre en travail ?
Un bonjour, un thé et c’est parti !
 
### Et enfin, quelle est votre définition du beau ? 
Le beau c’est ce qui nous fait du bien et nous rend heureux ; c’est donc subjectif : nous n’avons pas tous les mêmes besoins pour se sentir bien. 

Le beau génère chez chacun des émotions et un sentiment de satisfaction et d’admiration, et si le beau n’est pas universel en revanche nous en avons tous besoin !

Pour en savoir plus sur Amélie Maison d'Art : **https://www.ameliemaisondart.com**

_En images les bureaux d’Amélie et la sélection d’Amélie Maison d’Art chez Factory et Oh My Cream_

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Factory & Friends : Rencontre avec Amélie du Chalard d’Amélie Maison d’Art.

### L’histoire de la Maison Thévenon remonte sur plusieurs générations. C’est aujourd’hui un des éditeurs de tissus d’ameublement les plus reconnus en France qui sait parfaitement allier savoir-faire français et création contemporaine. C’est autour de ces mêmes valeurs que nous nous sommes rencontrés afin d’entamer une collaboration qu’on vous raconte en donnant la parole à Vincent Thévenon.

### Quelle est l’histoire de la Maison Thévenon ? Comment tout a commencé ?
Tout a commencé en 1908 dans la dentelle, spécificité du Puy-en-Velay. Mon arrière grand-père, Victor Thévenon pose les premières pierres d’une aventure fabuleuse sans se douter que sa société allait perpétuer des décennies plus tard, le savoir-faire à la française à l’échelle internationale. 

Dans les années 1980, l’entreprise rejoint le monde des éditeurs de tissus d’ameublement avec Olivier Thévenon qui développe les étoffes tissées et imprimées ainsi que les tissus peints à la main. Coloriste et également visionnaire, il dépoussière le secteur et offre à la société une aura internationale.

En reprenant en 2006 les rênes de la maison familiale, j’ai voulu lui insuffler tout ce que j’avais appris et reçu en héritage, l’amour des belles choses et du travail bien fait, l’harmonie des couleurs, le bon goût, la simplicité, le savoir-faire français, le luxe sans arrogance. En fait, je suis tombé dans le métier dès mon plus jeune âge. 
 
### Comment avez-vous rencontré Factory ? 
Notre Maison, c’est avant tout une aventure de famille et de liens amicaux qui se construisent avec le temps. C’est comme ça que j’aime travailler, en construisant des relations solides. Quand j’ai rencontré Nicolas Micallef, je me suis très vite rendu compte que nous partagions le même goût pour l’excellence, le savoir-faire et le beau tout simplement. Factory était en train de repenser son siège social avec l’idée de mettre en avant des vrais savoir-faire français et c’est comme ça que nous avons commencé notre collaboration. 

### Comment êtes-vous intervenus dans nos bureaux ? 
Nous sommes intervenus dans les nouveaux bureaux de Factory en prenant en charge tous les tissus d’ameublement des espaces communs. C’est nous par exemple qui avons conçu les (très !) grands rideaux du restaurant. Il s’agissait non seulement de trouver un motif qui colle à l’univers Factory mais également de bien prendre en compte les normes très drastiques liées à l’exploitation du lieu. Plus récemment, nous avons entamé un processus de création exclusive pour dessiner un motif Factory et habiller d’autres espaces à venir. 

###  A quoi ressemblent vos propres bureaux ?
C’est essentiel pour moi de me sentir proche de mon produit. Mes bureaux sont donc composés de tentures murales changées régulièrement selon mes collections et mes envies, aujourd’hui un Jacquard de velours inspiré des années 50 et du designer Pierre Guarriche qui va très bien avec le bureau de mon grand-père datant de la même époque.

### Est-ce important de travailler dans un bel environnement ? Quels sont vos rituels pour vous mettre en travail ?
Je dirais même que c’est essentiel. Pour me sentir bien, j’ai besoin de travailler dans un bureau chaleureux, beau, ordonné avec un supplément d’âme. Je dois aimer chaque détail de cet endroit sinon mon œil est perturbé et donc mon esprit. Chaque matin je commence ma journée avec la presse quotidienne, un vrai journal pas une tablette, et mon café allongé.

### Et enfin, quelle est votre définition du beau ? 
Le beau pour moi est une question d’harmonie. Il doit avoir une forme d’évidence et d’intemporalité. De manière totalement subjective, le vert et ses centaines de variations est la couleur que je trouve la plus subtile, vibrante et élégante. J’aime les matières chaudes comme le chêne et froides comme le marbre. Pour me sentir bien j’aime les formes rondes et chaleureuses qui m’apportent un sentiment de bien-être avec l’odeur du parquet ciré qui m'évoque l’ancien entretenu et sublimé.

_En image les bureaux de Vincent Thévenon, les tissus Maison Thévenon chez Factory, les collections Casa Lopez et Cordelia de Castellane et les ateliers de confection._

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